lundi 10 septembre 2018

Episode très douloureux: 26 mars 1962

Je fais référence très rapidement à la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962:

"Papa a pris avec lui sa Rétinette Kodak et sa caméra. Il filme à l'occasion quelques scènes de famille. Il a découvert dès 1953 le cinéma amateur grâce à un ami, monsieur Torrès, qui lui a prêté une caméra. Ce même monsieur Torrès qui, le 26 mars 1962, perdra sa fille Michelle, âgée de vingt ans, tuée par les balles de militaires français, au cours de la fusillade de la rue d'Isly à Alger."

Aujourd'hui encore, cet épisode m'est particulièrement douloureux. Ci-dessous, la photo de Michelle, tuée d'une balle dans le dos. Elle est portée par Monsieur Gilbert Sans (à gauche). On voit Monsieur Georges Torrès, son père (derrière) avec à sa gauche (tout à droite sur la photo) son frère. Tout au fond, sa soeur Danielle.



Merci à Monsieur Gilbert Sans qui m'a transmis cette photo.


mercredi 17 janvier 2018

Entretien sur Radyonne avec Yannick Petit

Emission littéraire radiophonique Wagon-livres sur Radyonne-90.5 FM du 17 janvier 2018

Cliquez sur le lien ci-dessous:






 
 

vendredi 12 janvier 2018

Mon grand-père maternel



Le lycée du Champ de manœuvres
"Les trois années passées au lycée du Champ de manœuvres sont pour moi un excellent souvenir. Cet établissement pour garçons a une réputation de sérieux mais il est situé dans un quartier populaire, face au Foyer Civique. Il jouit donc d’un regard un peu condescendant de la part des habitants du centre-ville d’Alger qui envoient plutôt leurs garçons vers les deux autres lycées, Bugeaud ou Gauthier, lycées que les adeptes du Champ de Manœuvres considèrent de bourgeois. Ce lycée, autrefois EPS –Ecole Primaire Supérieure– a accueilli mon grand-père Gadéa comme enseignant. Il y enseignera le travail du fer.

Mon grand-père a le port altier, fier, mais n'est ni arrogant, ni hautain. Il se dégage de son attitude une autorité naturelle. J'apprendrai, plus de cinquante ans après, qu'on le surnommait, dans le quartier de Belcourt, le professeur."


Les professeurs de l'établissement en 1946
Mon grand-père, François Gadéa, au 1er rang, assis, le 1er, tout à gauche de la photo.
En haut, 2ème en partant de la gauche, M. Rizzo, qui fut mon professeur de musique